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Décodage de LA MIGRAINE : quelle est la signification émotionnelle des symptômes de la migraine ?

Dernière mise à jour : 31 mars

Par Caroline PICOU-NOLL, Thérapeute & Formatrice

Fondatrice de SOMA - La Biologie du Ressenti®​


Décodage de LA MIGRAINE : quelle est la signification émotionnelle des symptômes de la migraine ? Caroline PICOU NOLL

Quels besoins inconscients sont à l'origine de vos symptômes ?


En quoi la migraine peut-elle parler d'un conflit de performance intellectuelle ?


Cette manifestation est-elle une manière inconsciente de dire "stop" ?


Pourquoi "se prendre la tête" prend tout son sens en décodage symbolique ?




Explorons le décodage biologique et la signification émotionnelle des symptômes de la migraine.



Les contenus présentés ici sont le fruit d'un travail diffusés gracieusement,

dans une démarche de contribution au collectif.


Toute utilisation ou reproduction nécessite cependant mon accord.

Merci de mentionner la source si vous souhaitez en partager un extrait.


Bonne lecture !




Afin d'éclairer le sens de votre symptôme

ou de la difficulté que vous traversez actuellement,

vous pouvez bénéficier d'un entretien ciblé, et/ou d'une séance d'accompagnement en VISIO ou au cabinet, à Colmar en France (68)





Introduction aux décodages mensuels


À travers cette série de décodages, je vous propose de découvrir une approche psychosomatique et psycho-émotionnelle de la maladie et de cultiver un réflexe ‘bio-logique’ qui vous aidera à interpréter vos symptômes, en comprendre les origines et le sens.


Au-delà d’une liste de décodages de maladies et de mal-êtres, je vous proposerai des pistes de réflexion et des questions clés, qui peut-être vous encourageront à développer un regard nouveau et autonome sur la mécanique biologique et à construire votre propre compréhension des liens entre les ressentis non exprimés ou inconscients et les réactions du corps.


Pour en savoir plus sur le fonctionnement de la maladie vu depuis l’angle de la psycho-biologie, je vous propose un article complet ICI.

 


Sommaire - Vous retrouverez cette même trame pour chacun des sujets que je développerai au cours de l'année :


1.     Étymologie

 


Dans l’approche psychobiologique d’un trouble, la question que l’on pose en premier lieu est celle de son utilité. Regardons ensemble à quoi sert l’organe ou les tissus impliqués et ce que les symptômes peuvent dévoiler du ressenti et besoin inconscient qui en est à la source.


Décodage de LA MIGRAINE : quelle est la signification émotionnelle des symptômes de la migraine ? Caroline PICOU NOLL


Décodage de la signification émotionnelle des symptômes de la migraine… à quoi ça 'sert', LA MIGRAINE ?

 


1.     Étymologie

 

Le mot "migraine" vient du grec hēmikranía, signifiant "douleur d’un côté de la tête". Cette origine met en lumière la localisation typique et partielle de cette douleur, souvent ressentie sur une seule moitié du crâne.

 


2.     Définition & symptomatologie

 

La migraine est un trouble neurologique caractérisé par des douleurs intenses, souvent localisées plutôt sur un côté de la tête. Elle peut être accompagnée notamment de nausées ou vomissements, d'une sensibilité accrue à la lumière (photophobie) aux odeurs (hyperosmie) ou encore au bruit (phonophobie), ainsi que de troubles visuels ou sensoriels (aura).


Les crises peuvent durer de quelques heures à plusieurs jours. Elles sont souvent déclenchées par un stress émotionnel ou physique, des changements hormonaux (cycles menstruels, grossesse, ménopause), certains aliments ou boissons (chocolat, alcool, caféine), des perturbations du sommeil, ou des stimuli environnementaux comme les lumières vives, le bruit ou les variations climatiques.

 


3.     Fonctions de l’organe / des tissus impliqués

 

Le cerveau, qui reçoit et traite les informations sensorielles, régule les fonctions vitales (rythme cardiaque, respiration), et coordonne les réponses émotionnelles et physiques. Lors d’une migraine, il devient le siège de perturbations neuronales, souvent associées à une modification des neurotransmetteurs.


Les artères cérébrales qui transportent le sang riche en oxygène vers le cerveau, permettant son bon fonctionnement. La dilatation ou la constriction de ces artères peut être une réponse physiologique à des stimuli internes ou externes.


Les muscles lisses, situés dans les parois des artères, qui contrôlent la dilatation et la contraction des vaisseaux sanguins, régulant ainsi le flux sanguin vers le cerveau.


Les nerfs cérébraux qui permettent la transmission des signaux entre le cerveau et le reste du corps. Lors d’une migraine, leur stimulation peut provoquer des symptômes sensoriels comme la photophobie ou les auras.


Une 'prédisposition génétique' peut être fréquemment observée chez les personnes souffrant de migraines, indiquant une composante héréditaire possible. Il s'agit alors d'explorer le conflit initial vécu en amont dans la généalogie.


Décodage de LA MIGRAINE : quelle est la signification émotionnelle des symptômes de la migraine ? Caroline PICOU NOLL


 

En partant des fonctions biologiques, que peut-on interpréter symboliquement et émotionnellement ? Quelle est la logique psycho-biologique d'une migraine ? Quelle peut être "l’utilité" de ce symptôme ?



La conflit de performance : une pression insoutenable


La migraine peut traduire une certaine dévalorisation intellectuelle, ou plus précisément un ressenti d’incapacité ou de tension face à des attentes élevées. Qu’il s’agisse de pressions extérieures (hiérarchie, famille) ou de perfectionnisme intérieur, ce conflit peut atteindre un point où le cerveau impose une pause.

La migraine interrompt le cycle de réflexion ou de rumination lié à un problème qui s’avère parfois insoluble.

 

La surcharge : le trop-plein mental et émotionnel


La migraine est souvent le signal d’un trop-plein : trop de responsabilités, trop de stimulation, ou trop d’émotions refoulées. Ce symptôme agit comme une soupape, forçant un arrêt là où la personne ne parvient pas à ralentir.

Biologiquement, le cerveau réagit à l’excès en déclenchant une crise qui entraine la déconnexion des stimuli extérieurs (bruits, lumière, activités sociales), une réponse adaptée à un besoin d'alléger la charge mentale et émotionnelle.

 

Le rejet : une réponse à l’intolérable


Les nausées, la photophobie, et les autres symptômes associés traduisent souvent un rejet inconscient. Ce rejet peut concerner une situation perçue comme intrusive, un conflit indigeste, ou une relation oppressante. Les odeur,s par exemple sont très liées à la mémoire et aux émotions; perçues comme désagréables ou intrusives, elles peuvent réveiller ou exacerber un conflit inconscient ou un souvenir désagréable.

Le corps exprime ici un besoin de refuser, de dire "non" à ce qui n’est pas supportable, qu’il s’agisse de dynamiques émotionnelles internes, ou de contraintes extérieures.


L’isolement : un retrait imposé pour se protéger


La migraine pousse souvent à l’isolement. La personne a besoin d'être seule, dans le noir, sans bruit ni lumière. Symboliquement, ce retrait 'forcé' peut répondre à un besoin inconscient de ne plus voir ni être vu, de se retirer temporairement d’un contexte stressant ou conflictuel. Ce repli permet au corps et à l’esprit de s'extraire d'une situation insupportable, non verbalisable.



Décodage de LA MIGRAINE : quelle est la signification émotionnelle des symptômes de la migraine ? Caroline PICOU NOLL


5.     Comment sortir du problème ?

 

La prise de conscience, l’expression de son ressenti.


La migraine est une invitation à écouter les signaux de votre corps et à explorer les tensions qui l’accompagnent. Pour s’en libérer, il est essentiel de saisir les mécanismes déclenchant et d’agir sur les dynamiques émotionnelles et relationnelles en cause.


  • Des attentes ou pressions externes ?

    Ai-je ressenti récemment une pression pour atteindre un objectif ou répondre à des attentes ? Quels problèmes ou défis me poussent à "me prendre la tête" sans pour autant trouver d’issue ?


  • Un signal de surcharge ?

    Quels signaux corporels je perçois avant la migraine (fatigue, irritabilité, etc.) ? Ai-je tendance à ignorer ces alertes ? Est-ce que j'ai récemment été submergé(e) par des informations ou des responsabilités ?


  • Des situations à rejeter ou à refuser ?

    Y a-t-il une relation ou une situation que je perçois comme oppressante, exigeante ou trop intense ? Qu'est-ce que je n’ai pas su ou pu refuser, qui se manifeste à travers mon corps ?


  • Un besoin de s'isoler ?

    Que m’offre cet isolement imposé par la migraine ? Me protège-t-il d’une tension extérieure ou me donne-t-il un espace pour me recentrer ? Une dynamique particulière me pousse-t-elle à chercher inconsciemment la solitude ou à prendre mes distances ?


Dans le cas de migraines prémenstruelle : les migraines cycliques, souvent liées au cycle menstruel, peuvent refléter des problématiques autour du rôle de femme ou de la maternité. Elles traduisent parfois un rejet ou une difficulté à accepter certains aspects biologiques ou sociaux de ce rôle; Mon cycle est-il associé à des attentes familiales, sociales ou personnelles ? Y a-t-il un conflit autour de mon identité féminine, du passage à l'âge adulte, ou lié à la maternité ?


 

Observer les liens de causes à effets. Décrypter la logique biologique.

Conscientiser le ressenti que le corps exprime.



6.     Cas pratiques



Marie, 42 ans, directrice d’une PME, souffre régulièrement de migraines le samedi matin. Elle décrit ses semaines comme "sous tension constante", avec de nombreuses "prises de têtes" et décisions importantes à prendre, avec un besoin de tout contrôler pour garantir la qualité de la production. Le samedi, lorsqu'elle commence à se détendre et à prendre du temps pour elle-même, la migraine survient, et elle se voit contrainte de rester alitée.


Décodage : La migraine de Marie illustre une phase de résolution post-stress. Pendant la semaine, son corps reste en 'mode survie', avec une mobilisation intense (vasoconstriction). Le week-end, en relâchant cette tension, son corps entre en vasodilatation excessive, déclenchant la migraine. Symboliquement, cela peut refléter un conflit de performance, où elle se sent obligée d’être "à son maximum" et où son besoin de contrôle ne lui laisse aucune place pour relâcher la pression graduellement.




Clara, 14 ans, collégienne, souffrait de migraines intenses quelques jours avant ses règles. Ces migraines étaient accompagnées de nausées, d’une grande fatigue et d’une hypersensibilité à la lumière. Elles l’empêchaient même parfois d’aller au collège et de participer à ses activités extra-scolaires. Clara se sentait frustrée et mal à l'aise, voir "honteuse" de manquer les cours pour cette raison, et elle culpabilisait, d’autant plus que sa mère insistait sur l’importance de "ne pas se laisser aller pour ça".

Clara expliquait en séance vivre difficilement sa période d'adolescence. Elle se sentait tiraillée entre son envie de rester "petite fille" et les attentes extérieures qui l’encourageaient, parfois lui imposaient de se comporter comme une "jeune femme". Elle évoquait également les remarques de sa mère sur l’importance d’être "une femme forte et accomplie", ce qui créait chez elle une pression qu’elle avait par ailleurs du mal à exprimer.


Décodage : Ce type de migraines qui surviennent en période périphérique des règles parlent de conflits autour du rôle féminin et de la maturation. Physiologiquement, elles sont liées aux fluctuations hormonales (notamment la baisse des œstrogènes). Symboliquement, elles reflètent souvent un malaise face aux transformations du corps et à ce que cela implique.

Le rôle de femme : pour Clara, il y avait une grande tension entre l’image qu’elle avait d’elle-même (enfant encore dépendante et "pas prête") et les attentes externes (devenir une "femme accomplie"). La migraine prémenstruelle agit ici comme un ralentisseur, qui permet également de 'se retirer du monde'.

Le cycle féminin : nausées ou douleurs peuvent comme nous l'avons vu exprimer un rejet, une difficulté à accepter les changements du corps et ce qu’ils signifient dans la construction identitaire.


Pistes thérapeutiques : Avec Clara, nous avons notamment exploré quelles attentes et injonctions elle ressentait autour de son rôle de "femme"; comment elle vivait cette transition de l'enfance à l’adolescence, à l'âge adulte, dans son corps et dans son esprit; l'isolement comme solution de repli pour ne plus être au contact du 'monde extérieur', etc.

Elle a conscientisé ses ressentis autour de la féminité ainsi que les valeurs et attentes associées à ce rôle.

Elle a identifié les injonctions extérieures et en particulier familiales provoquant une forte tension et trouvé des moyens d’y répondre de manière plus justes avec elle-même.

Elle a envisagé d'autres angles de vue, sans culpabilité, tout en travaillant sur l’accueil des changements de son corps.

Clara vit à présent son cycle comme une expression naturelle et même puissante de son corps, et elle a intégré des rituels dans son quotidien qui l'aident à se reconnecter avec elle-même.



7.     L’expression idiomatique


"Se prendre la tête" évoque un excès de réflexion, une surcharge mentale où l’esprit est trop sollicité par des préoccupations, des décisions ou des conflits.

Dans ce contexte, la migraine devient une matérialisation de ce "trop-plein" : un signal que le cerveau envoie pour indiquer qu’il est temps de s’arrêter, de ralentir et de lâcher la pression.

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Décodage de LA MIGRAINE : quelle est la signification émotionnelle des symptômes de la migraine ? Caroline PICOU NOLL

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Il est possible de prendre rendez-vous au cabinet de Colmar ou en visio-consultation.

latelierdeletre@icloud.com - 06.51.88.60.75.



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