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Jour 20 : Les nerfs


Décodage poumons Caroline PICOU NOLL

🌟 Découvrez et partagez un voyage inédit à travers le corps humain décodé 🌟


Aujourd'hui, les nerfs !

 

🎄 Jour après jour, explorons un organe tiré au sort : découvrez ses fonctions essentielles et ses décodages émotionnels et symboliques. Laissez-vous guider par des questions clés et exercices simples pour écouter plus attentivement votre corps. En bonus, des anecdotes, liens culturels, mythologiques ou spirituels.


 

🎁 Pour participer au tirage au sort de Noël, partagez le calendrier depuis mes réseaux autour de vous, pour que vos proches puissent également bénéficier de ces pistes de décodage.


Ensemble, ouvrons nos horizons pour finir l’année sur une note de connexion et de sens.

 

💬 "Chaque partage est une graine semée pour inspirer ceux qui nous entourent."




Jour 20 : Les nerfs


 

Fonctions biologiques :


Les nerfs constituent des réseaux de transmission électrique qui relient le cerveau, la moelle épinière, et le reste du corps. Ils assurent deux grandes fonctions : la transmission des informations sensitives (des organes vers le cerveau) et motrices (du cerveau vers les muscles et les organes). Les nerfs sensitifs permettent de percevoir les sensations (douleur, toucher, température), tandis que les nerfs moteurs transmettent les ordres nécessaires à la réalisation des mouvements et au fonctionnement des organes. Ces signaux voyagent sous forme d’impulsions électriques le long des fibres nerveuses, permettant une communication rapide et efficace pour coordonner les fonctions corporelles.


Décodage biologique / émotionnel / symbolique :


La tonalité conflictuelle générale des nerfs est liée à la notion d’ordre, de transmission et de contrôle sur le futur. Les nerfs moteurs vont transmettre une instruction, initier une action ou, au contraire, bloquer une commande. Les problématiques nerveuses émergent souvent lorsqu'il y a un refus inconscient d’obéir à une injonction ressentie comme contraignante ou inacceptable, ou dans des projets et anticipations où la crainte des conséquences freine l’action.

Les nerfs sensitifs, quant à eux, incarnent notre capacité à recevoir et à traiter les sensations. Ils reflètent notre rapport au ressenti : se couper d’une sensation insupportable ou, au contraire, être envahi par un afflux de stimuli. Ces phénomènes traduisent un besoin inconscient de se protéger ou d’éviter une surcharge sensorielle ou émotionnelle.

Les troubles nerveux témoignent ainsi de tensions entre ressentir et se protéger, agir et retenir le mouvement, obéir et refuser et touchent autant notre communication intérieure que nos interactions avec le monde extérieur.


Réflexion / question clé :


Vous arrive-t-il de vous sentir "déconnecté" de votre corps ou de vos sensations ?


Pratique / protocole simple :


Posez votre main sur votre front, comme vous pourriez le faire instinctivement en état de stress. Cette fois, faites-le en pleine conscience : fermez les yeux, respirez profondément et lentement. Ce contact et votre respiration apaisent progressivement les tensions nerveuses. Maintenez la position pendant 2 à 3 minutes, en laissant votre système nerveux se calmer naturellement. Ce geste simple agit sur les points neuro-vasculaires frontaux, favorisant la régulation du stress et rétablissant un apaisement global.


Cultures et savoirs ancestraux : 


Au Moyen Âge, une controverse fascinante opposait Aristote et Galien sur l'origine et la fonction des nerfs. Aristote croyait que les nerfs émanaient du cœur, qu’il voyait comme le centre de la sensibilité et du mouvement, tandis que Galien affirmait qu’ils prenaient naissance dans le cerveau et la moelle épinière, moteurs des mouvements volontaires. Cette dispute intellectuelle façonna les débats médicaux pendant des siècles. Aujourd’hui, bien que Galien ait eu raison sur le plan anatomique, nous renouons avec une vision plus intégrative qui rappelle l’intuition d’Aristote, la science moderne réhabilite une vision intégrative où le cœur et le système nerveux interagissent pour révéler l'interconnexion profonde entre le corps et l'esprit.


Mythes, symboles et sagesse du corps :


L’expression « être à bout de nerfs » trouve son origine dans la référence aux terminaisons nerveuses, ces extrémités sensibles où l’information nerveuse s’échange ou s’interrompt. Lorsqu’on est "à bout", cela symbolise un état où ces terminaisons, surstimulées ou saturées, ne parviennent plus à fonctionner correctement, comme si le système nerveux était épuisé. Tout comme une terminaison nerveuse hyperstimulée peut provoquer une douleur ou un dysfonctionnement, cet état métaphorique évoque la limite atteinte face à une pression, une émotion ou une sollicitation extrême. C’est une image forte de rupture, où la sensibilité extrême devient insupportable, demandant un répit pour éviter l’effondrement du système global.

©2024 par Caroline PICOU-NOLL - L'ATELIER DE L'ÊTRE - Tous droits réservés


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